Gilbert Lippmann fait partie de ces hommes clairvoyants qui pensent au monde de demain sans pour autant méconnaître le monde d’aujourd’hui.
Alors que notre société a été profondément chamboulée depuis les années 80 avec l’arrivée d’internet, des smartphones, de la cryptomonnaie, du télétravail et de la crise de la COVID pour ne citer que ces exemples, nos modèles organisationnels n’ont pourtant pas tant évoluer que ça.
De nouveaux concepts ont malgré tout déjà été théorisés, mais la mise en pratique est encore lente. C’est notamment le cas de ce que Gilbert Lippmann évoque sous le nom « d’entreprise libérée ».
Cette nouvelle façon de responsabiliser les salariés d’une entreprise tout en minimisant le contrôle des chef(fes) et des directeurs(trices) ne nuit pourtant pas à la performance.
La crise du COVID a révélé ce constat avec le télétravail notamment. Mais voilà, la vie reprend son cours et le télétravail n’est déjà plus quotidien. Est-ce pour le meilleur ? N’est-il pas tant de s’ouvrir à de nouvelles façons de travailler et de collaborer ? ne faudrait-il pas miser d’abord sur les résultats et moins sur les moyens d’y arriver ? Le télétravail et la responsabilisation des travailleurs sont-ils générateur d’épanouissement professionnel ?